Tchimmy va au Cinéma

L'un des blockbusters de l'été réunissant le duo Tom Cruise/Cameron Diaz presque dix ans après 'Vanilla sky', derrière la caméra de James Mangold ('3h10 to Yuma', 'Walk the line') est un film d'espion luttant contre les traîtres de son propre camp, accompagné par une femme qui n'est au courant de rien et qui se retrouve dans l'affaire sans trop y comprendre quoi que ce soit au départ.

A mi-chemin entre 'Mr et Mrs Smith' (et plus récemment 'Kiss & kill') et 'James Bond', ce film est presque une parodie de ce genre, avec des cascades hallucinantes totalement improbables et un héros totalement décalé joué par un Tom Cruise comme on l'aime: qui vend du spectacle, sans ses à-côtés un peu désagréables.

De son côté, Cameron Diaz se défend bien et donne du crédit au terme "comique" pour définir ce film. Elle a un passé d'actrice de comédie, et ses films d'actions ne sont pas forcément les plus remarquables ('Charlie's angels' est à oublier). Cependant, elle sait nous faire rire.

Bon bien sûr, il y a plein de défauts dans ce film: un scénario plutôt faible et transparent, un héros invincible et increvable. Mais j'ai un peu aimé le décalage de ce personnage atypique et ses cascades. Par ailleurs, j'ai trouvé originale l'idée des ellipses dans l'histoire, au moment où on aurait dû avoir des piques d'actions.

Pour le reste du casting, on retrouve Peter Sarsgaard (l'homme à la banane dans 'Une éducation') et surtout Paul Dano (la révélation de 'There will be blood' ou de 'Little miss sunshine') en jeune surdoué. Notons aussi la présence de Maggie Grace (Shannon dans 'Lost') et de Marc Blucas (Riley dans 'Buffy').

Ce film est plus une comédie qu'un film d'action. Cependant, les scènes d'action sont intéressantes à voir: toujours improbables, donc divertissantes et pas mal chorégraphiées. 'Night and day' ne sera jamais un grand film, mais il n'en est pas moins un bon divertissement à regarder, pour se détendre.

Note: 2/4

Réalisé par Richard Donner, ce film nous raconte les histoires de Bret Maverick, un joueur de poker dans le Far West qui doit se rendre au tournoi du siècle. Mais il va lui arriver différentes aventures qui vont lui rendre la chose difficile.

Fin tireur dans ce film, Mel Gibson est dans l'un de ses meilleurs rôles. A la fois drôle et plein d'actions, ce film est un régal à regarder. On retrouve différentes personnages amusants, mais le meilleur reste le chef indien, qui nous offre des moments marrants.

Niveau actions, les scènes de bagarres sont pas mal faites. Mais ce qui ressort le plus, c'est quand même l'humour. Maverick a une façon de se moquer des autres très particulière.

Le rôle féminin est tenu par la ravissante Jodie Foster, très mystérieuse dans ce film et toujours dans la dualité. Elle est vraiment très jolie dans ce rôle.

Bon alors, pour conclure, ce film est une comédie plutôt réussie, un bon moment de cinéma et l'un des meilleurs de Mel Gibson, avec des rebondissements jusqu'au bout. Ancien, mais toujours agréable à regarder.

Note: 3/4

Le premier film réalisé par Drew Barrymore (dans le métier depuis toujours), avec comme star principale Ellen Page de 'Juno', nous raconte les aventures de la petite Bliss Cavendar, tiraillée entre l'envie de faire plaisir à sa mère en participant à des concours de beauté pour jeunes filles (comme on en a vu dans 'Little Miss Sunshine'), et son plaisir que de faire du roller-derby.

Ce sport improbable consiste à monter sur des rollers et faire des tours de piste à toute vitesse, en évitant les coups. Parfois d'une rare violence, ce sport réservé aux filles fait surtout le bonheur des hommes qui viennent y assister.

A priori alléchante, l'histoire perd très vite en vitesse et réunit trop de clichés cinématographiques pour être vrai. Au départ, Bliss ne sait pas faire de rollers (ou très mal), mais elle va apprendre en 5 minutes grâce à un montage-musique où on va voir ses progrès petit à petit. Ca vous rappelle quelque chose? Tous les films où le héros apprend quelque chose! Ensuite, on a la naissance d'une rivalité. Elle se manifeste elle aussi très vite. Et enfin, les victoires qui s'enchaînent grâce à l'héroïne. Et pour couronner le tout, tout cela se fait sur fond du regard du nouvel être aimé.

Hormis tous ces clichés, 'Bliss' est un film qui se regarde pas trop mal. C'est souvent rigolo et assez bourrin dans les matchs. C'est une comédie pour ados réalisée par une vieille ado.

Niveau casting, Ellen Page est toujours étincelante (comment ça, ça se voit que je suis amoureux?). Drew Barrymore s'est quant à elle donnée un rôle de fille bizarre, violente, mais très divertissante. Au niveau de la rivale, on retrouve Juliette Lewis ('Tueurs nés', 'Une nuit en enfer'), qui ressemble de plus en plus à un vieux travelo raté. Quel dommage.

Bon enfin bref, ce film se regarde totalement, mais n'est pas une révolution en soi. L'idée de départ n'était pas mauvaise, mais l'histoire tourne un peu en rond, et on connaît d'avance la fin. Qu'importe, Drew Barrymore nous livre un cinéma divertissant et parfois amusant. Pas mal, pour un premier effort.

Note: 2/4

L'un des projets cinématographiques les plus ambitieux de l'année se nomme 'Inception'. Réalisé par Christopher Nolan ('Batman begins', 'The Dark knight'), servi par un casting de très haut rang, ce thriller peut se targuer d'être dores et déjà une des plus grandes réussites de 2010 au cinéma.

Visuellement magnifique et très réussi, il touche à une partie peu étudiée encore au cinéma: le rêve. Et justement, c'est grâce à cet univers onirique où tout est possible que le film prend toute sa mesure visuelle. De plus, le film possède un scénario très recherché et entraînant. Le rythme du film est rapide, suffisamment pour ne pas lasser le public, mais avec suffisamment d'explications à tous les phénomènes étranges.

Avec une pointe d'humour (grâce au personnage de Eames notamment), Nolan parvient à attirer le public où il souhaite dans l'histoire. Malgré les nombreux bouleversements d'univers, on reste bien accrochés et tout est clair. Le soupçon de mystère qui berce chaque histoire y est indispensable tout de même.

Mais bien sûr, il serait invraisemblable de ne pas aborder dans ce film l'extraordinaire casting réuni par Nolan. On y retrouve des habitués: Michael Caine et Cillian Murphy, qu'il a déjà dirigé dans ses deux 'Batman'. On a également la très pétillante et belle Ellen Page ('Juno', 'Bliss', 'Hard candy'), Joseph Gordon-Levitt ('500 jours ensemble'), Ken Watanabe ('Mémoires d'une geisha', 'Lettres d'Iwo Jima'), Tom Hardy ('Bronson', 'Rock'n'Rolla') et Dileep Rao ('Avatar', 'Jusqu'en enfer'). Tous jouent une très bonne composition. On trouve également Marion Cotillard en ex-femme redoutable. Mais bien sûr, la tête d'affiche, c'est Leonardo DiCaprio. Depuis le début de sa collaboration avec Martin Scorsese, il a cassé son image de beau-gosse niais. Il a maintenant des rôles plus profonds, plus intéressants, qui révèlent tout son talent d'acteur. Il rentre dans la catégorie des très grands d'Hollywood, et ce film joue clairement en sa faveur.

Bref, tout ça pour dire que j'ai beaucoup aimé 'Inception'. C'est un film que je conseille à tout le monde, et sûrement l'un des meilleurs de l'année 2010. En revanche, il est important de s'accrocher à chaque partie "explicative" du film, afin de ne pas être perdu.

Ce film ambitieux est une réussite de plus pour Christopher Nolan, et on attend maintenant impatiemment le troisième volet de sa saga 'Batman'.

Note: 4/4

Belle période pour le cinéma d'animation, avec là aussi, le final d'une saga qui aura permis au genre de se développer et de s'imposer face au dessin-animé. Faisant fin à déjà trois épisodes des aventures du gros ogre vert, 'Shrek 4' ne répond pas forcément à toutes les attentes qu'on avait placé en lui.

Attention, il ne ternit en rien l'image de la saga à mes yeux. Mais il reste en deçà du premier volume. Et au final, chaque suite a été un peu moins bonne que l'épisode précédent.

Evidemment, on rigole bien quand même. Il y a des gags drôles et des clins d'oeil partout, comme à l'habitude. J'ai trouvé le scénario peut-être un peu trop évolué pour les tous petits qui risquent d'avoir un peu de mal à suivre tout, sur les retours dans le temps.

Mais qu'importe, on retrouve ceux qu'on a adoré: l'Âne et Potté. Potté a subi une petite modification d'image, mais ça le rend presque plus mignon quand il dilate ses pupilles ou quand il descend à la corde.

Enfin, il est difficile de juger un tel film, surtout quand le numéro 4 est dans le nom. Forcément, le scénario s'est un peu étouffé, mais on rigole bien quand même. C'est un bon moment en famille, assuré. La bande-son très rock'n'roll des autres épisodes est équivalente. On retrouve ainsi le "I'm a believer" du premier film en générique final.

Une petite pointe tout de même: inutile de le voir en 3D. Les lunettes assombrissent l'image et peu d'images ressortent de l'écran. Pour le coup, je ne suis pas très satisfait de cette technologie.

Note: 3/4

Suite et fin des aventures de Woody, Buzz et leurs amis, 'Toy Story 3' est la fin de la saga lancée par Pixar, qui aura révélé la société et fait avancer grandement l'animation par ordinateurs.

Plus jeune, j'avais adoré le premier volet. Le second m'avait aussi plu, mais en étant quand même moins bon. Cependant, pour le dernier opus, John Lasseter et ses copains ont mis les petits plats dans les grands, avec un scénario amusant, mais qui a gardé la petite touche de sensibilité qu'a permis d'apporter 'Là-haut' à ce genre de film.

Car oui, il y a de l'émotion dans ce film. Andy, le petit garçon, a grandi, et il ne joue plus avec ses jouets comme il le faisait enfant. Maintenant, il est grand, va à l'université et est scotché à son ordinateur. Cependant, une nouvelle aventure va arriver à notre petite bande, toujours la même, qu'on est content de retrouver.

De nouveaux personnages apparaissent mais ils ne dénaturent pas l'image de la firme.

Bref, j'ai aimé. J'ai aussi aimé l'humour qui peut aussi plaire aux adultes. Ce n'est pas que pour enfants, et cela comblera ceux qui sont tombés sous le charme de 'Toy Story' quand ils étaient enfants (comme moi).

Enfin, foncez voir ce film, c'est une vraie réussite, drôle, mignonne, bien faite (techniquement, rien à dire).

Note: 4/4

Réalisée par Marc Webber qui réalisera 'Spiderman 4' (à la place de Sam Raimi), cette comédie romantique est selon ses propres dires non pas une histoire d'amour, mais un film qui parle d'amour.

On suit ainsi les tribulations de Tom (Joseph Gordon-Levitt) et de Summer (Zooey Deschanel) qui ont formé un couple. Mais au terme de ces 500 jours où il aura aimé Summer, il va l'oublier. Faite de hauts et de bas, leur histoire d'amour va suivre son fil, de son départ à son apogée, puis jusqu'à sa dégringolade. On prend vite le parti de Tom, habitué aux histoires d'amour depuis tout petit et qui rêve de l'élue de son cœur. En revanche, Summer ne veut pas d'attache, son indépendance étant plus importante à ses yeux qu'un sentiment qu'elle réfute.

Si leur histoire échoue, c'est qu'ils n'étaient pas faits l'un pour l'autre. Le cinéma a tendance à nous proposer trop souvent des histoires à "happy ending". Ici, l'histoire est éphémère. La dépression post-rupture y passe aussi, mais elle aussi disparaît petit à petit.

Servi par une bande originale très subtile et dont le choix et la programmation font rêver, ce film nous emporte au gré du calendrier dans cette histoire. On navigue avec des retours en arrière, en avant. Il y a aussi des encarts décalés bien sentis pour mettre en valeur les pensées du personnage.

De plus, Zooey Deschanel apporte une vraie touche de charme dingue à ce film. En effet, bien que discrète, cette actrice donne à tous ses personnages un côté décalé et différent. Difficile de dire si elle est comme cela aussi en vrai, mais elle est vraiment magnifique et je l'ai aimé dans tous ses rôles ('H2G2', 'Yes man' et même dans 'Phénomènes'). Elle semble avoir un univers particulier et a par contre des yeux magnifiques. Par leur proximité visuelle, je l'imaginerais bien travailler avec Michel Gondry.

C'est donc un film mignon et plein de tendresse. Un petit coup de coeur pour moi. J'insiste sur l'énorme BO et sur Zooey Deschanel. Toutefois, ce n'est peut-être pas un film à voir en couple. Oh mais si allez, vous pourrez "rester bons amis" après avoir vu ce film.

Note: 3/4

Bridget tient enfin son grand amour, à savoir le très parfait Mark Darcy, rencontré dans le premier volet des aventures de la jeune fille un peu boulotte et clairement mal à l'aise en public.

Il faut le reconnaître, le personnage de Bridget joué par Renée Zellweger en agacerait plus d'un. Mais il est patient et réussit toujours à la calmer. Après la rencontre, vient l'heure de l'attente de la demande en mariage. Et là encore, Bridget agit toujours mal sans s'en rendre compte: jalousie, bourdes et revoir son ex. Car bien sûr, on n'était pas en reste de Hugh Grant aperçu dans le premier film.

Elle aussi adaptée des oeuvres d'Helen Fielding, cette histoire part davantage dans tous les sens. On retrouve ainsi Bridget à un congrès d'avocats, au ski, en Thaïlande.

Evidemment, c'est du grand n'importe quoi, mais ce personnage a quelque chose d'attachant et de drôle dans ses maladresses. Sans compter que ce film peut se targuer d'un humour au second degré très bien senti par moments et que si on prend la peine de le regarder attentivement et détachement, il apporte un vrai souffle d'air agréable.

Alors bon, tout n'est pas parfait, mais c'est agréable de rire des problèmes de coeur de cette nana potiche. J'aime bien aussi le personnage du père, qui accepte toutes les folies de sa femme avec un dépit et un désarroi total, mais qui est amoureux d'elle. Il est très touchant et drôle.

C'est donc un film à voir. Certes, c'est surtout pour les filles, mais les garçons peuvent aussi rire de pas mal de situations assez improbables. Et bien qu'elle m'irrite fortement, force est de reconnaître que Renée Zellweger colle parfaitement au rôle.

note: 3/4

L'adaptation cinéma d'un des plus célèbres livres pour enfants (l'œuvre de Maurice Sendak) et l'un des plus beaux et touchants, confié à Spike Jonze ('Dans la peau de John Malkovitch'), un des réalisateurs les plus poétiques et innovants actuellement à Hollywood (juste derrière le français Michel Gondry), cela promettait d'être détonnant.

Force est de reconnaître le travail difficile de la mise en scénario d'une œuvre pour enfant, de la rendre accessible à la fois aux plus petits comme aux plus grands, tout en conservant l'originalité et la fantaisie du livre. En ce qui me concerne, c'est une totale réussite. J'avais adoré le livre enfant, j'ai adoré le film adulte.

Bien sûr, il faut savoir décoller. J'ai ressenti le même envol lyrique que j'avais ressenti devant 'La science des rêves' de Gondry. C'est un peu la même idée, qui plus est. On est dans les rêves du jeune Max. De plus, les monstres de son imagination sont très bien réalisés, en costumes réels avec une animation virtuelle du visage. Spike Jonze nous fait rentrer dans l'imaginaire de Sendak, de Max, le nôtre. Pour tous ceux qui ont lu/se sont faits lire le texte, l'univers est très semblable.

J'ai beaucoup aimé la scène de la maquette et de l'eau qui s'y incruste. Cela apparaît vraiment comme la plastique de ce à quoi nous avait habitué Gondry. C'est d'une simplicité sans nom, et cela fait retomber en enfance illico.

Un petit mot sur le fameux Max. Le jeune Max Records choisi pour interpréter le héros du film est tout simplement bluffant de facilité, variant ses émotions à la guise du metteur en scène. Semblant adorable, il peut aussi être assez effrayant dans ses colères. Et sa facilité vocale est étonnante et donne un rythme au film convenable, et pas du tout ralenti par l'enfant.

Alors bien sûr, tout n'est pas parfait. L'histoire imaginaire se déroule sans heurts, avec même un petit peu de facilité. Tout n'est pas évident à comprendre quand on ne connaît pas du tout l'œuvre originale. Mais ce film peut plaire aussi aux non-initiés des Maximonstres, et leur faire découvrir tout cet univers. Je le répète, c'est pour moi un film aussi bien pour grands que pour petits, avec des très belles images et une imagination sans limite.

Note: 4/4

Véritable nanar des temps modernes, 'Le bal de l'horreur' nous projette dans un bal de fin d'année américain qui va rapidement tourner au massacre à cause d'un ancien professeur obsédé par une élève très blonde.

Alors qu'on peut s'attendre à ce que ce film nourrisse tous les clichés du genre et nous offre des litres d'hémoglobine, du sexe et des bondissements intempestifs, le réalisateur Nelson McCormick prend le parti de ne rien nous montrer.

En effet, 'Prom night' (son titre original) est sans nul doute l'un des pires films d'horreur de l'histoire du cinéma. Certes, on ne peut avoir du gore tout le temps, mais là, on n'a rien du tout. Très peu de sang, pas de sexe (pourtant une partie essentielle d'un film d'horreur - repensez à ce que dit Randy dans 'Scream') et aucun sursaut ne nous sont offerts. A la place, nous avons une histoire qui suit son déroulement sans problème sous un schéma simple: le tueur voit arriver quelqu'un dans la chambre, il le tue, une autre, il la tue, etc).

Pourtant, avec un bal de promo dans un hôtel, on peut s'attendre à des dizaines de victimes. On ne déplore finalement la mort "que" de 4 étudiants, 2 policiers et 2 employés d'hôtel et 1 homme dans sa voiture. 9 morts pour un film où la quantité de blondes est aussi élevé, cela relève de l'hérésie! Il n'y a par ailleurs aucun rebondissement: on sait tout de suite qui sera le tueur et sa victime prioritaire, et aucun complot, aucun complice n'apparaissent.

Les fans du genre seront forcément déçus et refuseront à tout jamais de reparler de 'Prom night', sauf pour en relever tous les défauts. Ce film n'est pas drôle à regarder en groupe. Il ne fait jamais peur, n'est pas gore et n'apporte strictement aucune nouveauté dans le genre, sauf pour ce qui est de la médiocrité.

Note: 1/4